Cibi recommandés et cibi à éviter pendant la grossesse : le guide complet

Lorsque vous découvrez que vous êtes enceinte, l’une des premières questions qui vous vient à l’esprit est : “Et maintenant, que puis-je manger ?”. Autour de l’alimentation pendant la grossesse, de nombreux conseils circulent, certains corrects, d’autres plus proches des légendes populaires. En réalité, il n’est pas nécessaire de bouleverser complètement son régime alimentaire : l’important est de connaître quels aliments sont les plus adaptés et lesquels il vaut mieux mettre de côté pendant quelques mois. Manger pendant la grossesse ne signifie pas “manger pour deux”, mais se nourrir pour deux : fournir au corps maternel et au bébé énergie, protection et substances utiles à la croissance. Que mettre dans l’assiette : les aliments amis de la grossesse La table pendant la grossesse peut être colorée et variée, sans restrictions ennuyeuses.

  • Fruits et légumes frais : ce sont vos meilleurs alliés. Riches en fibres, vitamines et eau, ils aident à lutter contre la constipation et à maintenir une hydratation stable. Lavez-les toujours bien (un passage dans l’eau et le bicarbonate est une bonne habitude) et essayez d’alterner les couleurs : vert foncé pour le fer et l’acide folique (épinards, brocolis), orange pour la vitamine A (carottes, courge), rouge pour les antioxydants (tomates, fraises).
  • Céréales complètes : pâtes, pain et riz complets, avoine ou épeautre libèrent de l’énergie lentement et vous aident à éviter les baisses de sucre. Ce sont aussi une excellente source de fibres.
  • Protéines saines : elles ne doivent jamais manquer. Vous pouvez choisir entre légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots), viandes blanches bien cuites, poissons à faible teneur en mercure (saumon, truite, cabillaud). Une ou deux fois par semaine, les œufs (pasteurisés ou bien cuits) sont parfaits.
  • Dairy pasteurisés : lait, yaourt et fromages frais vous fournissent du calcium et des protéines, mais attention à ce qu’ils soient toujours pasteurisés.
  • Bonnes graisses : l’huile d’olive extra vierge est irremplaçable. Noix, amandes et graines (chia, lin, courge) contiennent des acides gras qui aident au développement du cerveau du bébé.

En quelques mots, la variété est la règle d’or : plus vous alternez les aliments, plus vous garantissez des nutriments différents à votre organisme et à votre bébé. Que limiter sans trop de culpabilité Il y a des aliments qui ne doivent pas être complètement éliminés, mais consommés avec modération. Le café, par exemple : une tasse par jour ne pose pas de problème, mais mieux vaut ne pas exagérer. Même discours pour le thé, le chocolat et les boissons contenant de la caféine. Les douceurs ne sont pas “interdites” : une glace ou une part de gâteau de temps en temps, ça va, l’important est qu’elles ne deviennent pas une habitude quotidienne. Les charcuteries cuites comme le jambon cuit ou la mortadelle peuvent rester à table, mais seulement si elles sont fraîches et correctement conservées. Aliments à éviter pendant la grossesse : mieux vaut ne pas prendre de risques Il y a des aliments qui, au moins pendant ces neuf mois, il vaut mieux éliminer complètement, car ils comportent des risques d’infections ou de contaminations.

  • Viandes crues ou peu cuites : adieu carpaccios, tartares et charcuteries crues (jambon cru, salami, bresaola). Ce sont les principaux responsables de la toxoplasmose.
  • Poissons grands et prédateurs : comme le thon frais, le requin ou l’espadon, car ils peuvent contenir du mercure. Mieux vaut choisir des poissons petits et sûrs.
  • Fromages à pâte molle à croûte fleurie ou bleus non pasteurisés : brie, camembert, gorgonzola peuvent être des vecteurs de listériose.
  • Œufs crus ou peu cuits : attention à la mayonnaise maison, au tiramisu, au zabaglione.
  • Alcool : ici, il n’y a pas d’exceptions. Même un verre peut nuire au fœtus, donc mieux vaut les éviter complètement.

Conseils pratiques pour une table sereine

  • Organisez de petits repas fréquents : ils aident à mieux gérer les nausées et les baisses d’énergie.
  • Gardez toujours un en-cas dans votre sac : une banane, des fruits secs ou un yaourt vous sauvent dans les moments de faim soudaine.
  • Cuisine simple et légère : évitez les plats trop élaborés, privilégiez les cuissons à la vapeur, à la poêle ou au four.
  • Hydratez-vous : souvent, la fatigue est liée à la déshydratation plus qu’à la faim.

En conclusion La grossesse n’est pas faite de renoncements, mais de choix conscients. Avec un peu plus d’attention, vous pouvez continuer à manger avec plaisir tout en garantissant à votre bébé tout ce dont il a besoin. Note : Les contenus de cette page sont à caractère informatif et ne remplacent pas un avis professionnel. En cas de symptômes, de doutes ou de besoins médicaux, consultez toujours un médecin qualifié.

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