Lorsque naît un enfant, une ressource biologique unique naît également avec lui : le cordon ombilical et le placenta. Pendant des décennies, ils ont été considérés comme de simples « déchets » de l’accouchement ; aujourd’hui, nous savons qu’au contraire, ils renferment l’un des patrimoines les plus précieux de la médecine moderne : les cellules souches.
Ces cellules ne sont pas toutes identiques : dans le sang du cordon, dans le tissu qui l’entoure et dans le placenta se trouvent des populations différentes, chacune avec des caractéristiques particulières. Ensemble, elles forment un arsenal biologique extraordinaire, capable d’aider dans le traitement de maladies déjà aujourd’hui traitables et d’ouvrir des perspectives pour des thérapies futures.
Dans le sang du cordon ombilical se concentrent les cellules souches hématopoïétiques, celles qui donnent naissance à toutes les cellules du sang : globules rouges, globules blancs et plaquettes.
Ce sont les cellules les plus “célèbres” car déjà aujourd’hui elles ont changé la vie de milliers de patients : elles sont utilisées dans les greffes pour plus de 80 pathologies, en particulier des maladies du sang comme les leucémies, les lymphomes, les thalassémies et de graves immunodéficiences.
L’avantage immunologique : par rapport à la moelle osseuse, le sang de cordon est plus « tolérant ». Cela signifie que, même si la compatibilité entre le donneur et le receveur n’est pas parfaite, le risque de rejet est plus faible. C’est comme si les cellules de cordon étaient plus jeunes et moins « rigides » dans la reconnaissance de ce qui est étranger, ce qui les rend précieuses dans les greffes.
Le tissu qui enveloppe les vaisseaux du cordon, appelé gelée de Wharton, est riche en cellules stromales mésenchymateuses (CSM). Ces cellules ont un autre type de pouvoir : elles peuvent se transformer en os, cartilages, muscles et tissu adipeux.
Caractéristiques différenciatives : les CSM ne servent pas à reconstruire le sang, mais à régénérer des tissus solides et à moduler l’inflammation. Ce sont des cellules « architectes », capables de contribuer à la réparation des tissus endommagés.
Le plus immunologique : les CSM ont une capacité naturelle à calmer le système immunitaire. C’est pourquoi elles sont étudiées pour les maladies auto-immunes (comme la sclérose en plaques ou le lupus), pour régénérer le cœur après un infarctus ou pour réparer les cartilages et les os.
Le placenta est souvent négligée, et pourtant elle est un véritable coffre de cellules souches. Elle contient à la fois des cellules hématopoïétiques, similaires à celles du sang de cordon, et des cellules mésenchymateuses, comme celles du tissu de cordon. En d’autres termes, un double patrimoine biologique.
Au-delà du potentiel clinique, la placenta a une autre caractéristique unique : elle est naturellement programmée pour gérer le dialogue immunitaire entre la mère et le fœtus. Les cellules placentaires héritent de cette capacité, devenant des outils intéressants pour de futures thérapies nécessitant tolérance immunologique et contrôle des inflammations.
Conserver ces cellules signifie préserver un capital biologique qui appartient à l’enfant et qui, dans certains cas, peut également être utile pour les frères ou les parents compatibles.
En résumé : le cordon ombilical et le placenta ne sont pas seulement des « souvenirs de la naissance », mais des ressources thérapeutiques et régénératives qui pourraient un jour faire la différence entre avoir ou ne pas avoir de traitement disponible.
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